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Love Actually : toutes les histoires d’amour du film culte de Noël

Incontournable film de Noël, Love Actually est vu et revu chaque année pendant les fêtes de fin d’année. Disponible sur Netflix et Amazon Prime Video, faisons le tour de la mosaïque d’histoires d’amour plus ou moins crédibles présentes dans Love Actually.

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L’histoire de David et Natalie (la moins crédible de toutes)

L’histoire de David (Hugh Grant) et Natalie (Martine McCutcheon) est certes mignonne, mais elle empeste le sensationnel et la romance de cinéma. L’idée même qu’un Premier ministre tombe amoureux d’une de ses employées n’est en effet pas très réaliste.

Mais ce sont les détails de l’histoire qui la rendent encore plus invraisemblable. Parmi ces détails, on peut citer le premier ministre qui fait du porte-à-porte pour trouver Natalie dans un spectaculaire élan d’amour dramatique, le discours banal au cours duquel David remet le président en place, et la fin qui voit David et Natalie s’embrasser devant le gymnase d’une école de pom-pom girls. Tout cela est quand même très typique des rom-com.

Colin et les américaines

L’une des histoires les plus improbables de Love Actually voit Colin (Kris Marshall) voyager en Amérique pour pouvoir « trouver l’amour ».

Il part à Milwaukee, entre autres, se rend dans un bar de plongée local et rencontre instantanément quatre bombes incarnées par Ivana Miličević, January Jones, Elisha Cuthbert, et plus tard, leur magnifique colocataire Harriet, jouée par Shannon Elizabeth. C’est tellement irréaliste et absurde que cela ressemble plus à un rêve qu’à la réalité. On s’attend à ce qu’à tout moment l’histoire révèle que Colin dormait dans l’avion, mais non.

Jamie et Aurelia

C’est un autre exemple d’une charmante histoire mais farfelue. Jamie (Colin Firth) est un écrivain solitaire qui tombe amoureux de sa nouvelle employée de maison. Le seul problème est qu’elle parle portugais, ce qui entraîne une barrière linguistique frustrante.

Encore une fois, ce concept ne semble pas trop tiré par les cheveux, mais il s’écarte du chemin dans les détails. Le plus flagrant est la fin, qui voit Jamie s’envoler pour la France, susciter l’intérêt de toute la ville, déclarer son amour à Aurélia dans un portugais approximatif, et Aurélia répondre dans un anglais tout aussi approximatif sous les acclamations de la foule. C’est un moment joyeux, mais c’est aussi incroyablement cliché.

Daniel, Sam et Joanna

L’histoire de Daniel (Liam Neeson) et Sam touche multiples degrés d’amour. Il y a le béguin entre Sam et Joanna, l’amour naissant entre Daniel et Carol, et l’amour père-fils entre Daniel et Sam.

On trouve dans cette histoire beaucoup de choses réalistes et familières ici, y compris la représentation du chagrin de Daniel et les choses que Sam est capable de faire pour impressionner celle qu’il aime. Cependant, l’histoire s’effondre à la fin, lorsque Rufus, un ange gardien permet à Sam de traverser l’aéroport en courant. On se retrouve alors face à un classique de la comédie romantique.

Juliet, Peter et Mark

L’intrigue secondaire de Juliet (Keira Knightley), Peter (Chiwetel Ejiofor) et Mark (Andrew Lincoln) subit le même sort que celle de Daniel et Sam. En effet, on se trouve face à une histoire réaliste mais qui va tourner à la fiction.

La célèbre scène culte de la pancarte est certes mignonne, mais elle ne sonne pas tout à fait juste; C’est un “moment de cinéma” destiné à susciter de l’émotion auprès des téléspectateurs. Il y a aussi les actions douteuses de Mark à prendre en compte, comme le fait de filmer des gros plans prolongés de Juliet tout au long de son mariage. Il semble que ce ne soit qu’une façon artificielle pour Juliet de découvrir les sentiments de Mark.

Billy Mack et Joe

L’histoire de Billy Mack (Billy Nighy) et Joe (Gregor Fisher) est une adorable histoire détaillant un amour platonique entre deux hommes.

Billy Mack est une rockstar vieillissante qui a passé la fleur de l’âge et qui essaie de se faire remarquer par le biais d’une chanson de Noël. Joe est son manager déprimé et solitaire. A la fin, Billy Mack renonce à la célébrité et à la reconnaissance en quittant une fête animée par Elton John pour rejoindre Joe. C’est un beau moment, et une belle histoire empreinte de réalisme.

Sarah et Karl

L’histoire de Sarah (Laura Linney) et Karl (Rodrigo Santoro) se déroule également sur plusieurs niveaux. Il y a la passion entre Sarah et Karl, mais aussi l’amour fraternel entre Sarah et Michael.

On voit bien ici que Love Actually, ce n’est pas que des histoires d’amour classiques mais que cela touche aussi l’amour familial. C’est l’une des histoires les plus tragiques du film, car Sarah renonce à son désir de voir Karl s’occuper de son frère, souffrant d’une maladie mentale. C’est aussi l’une des histoires les plus empreintes de réalisme, allant de l’attitude quelque peu réticente mais finalement fidèle de Sarah face à Michael à la timidité dont elle fait preuve face à son amour pour Karl.

John et Judy

Outre le fait que John (Martin Freeman) et Judy (Joanna Page) sont des doublures de films pour adultes, leur intrigue secondaire est toujours belle et réaliste. En fait, le fait qu’ils soient des doublures de films pour adultes ne joue pas vraiment dans l’histoire elle-même.

Pour eux, c’est juste leur travail, et ils parlent de choses banales du quotidien alors qu’ils font leur travail, comme tout le monde. Il y a aussi l’adorable façon dont ils contournent maladroitement les véritables sentiments de l’autre, étant peut-être trop timides pour faire connaître leurs sentiments ou ne voulant pas ruiner une relation de travail par ailleurs solide. Il y a beaucoup de bonnes choses ici, même si l’intrigue secondaire est à peine perceptible.

Harry et Karen

L’intrigue secondaire de Harry (Alan Rickman) et Karen (Emma Thompson) est certainement la plus mémorable, et en même temps la plus tragique de toutes. Harry a une aventure avec l’une de ses employées.

Karen est obligée de faire bonne figure devant ses enfants malgré la découverte de la tromperie de son mari. C’est une scène bouleversante et aussi tragiquement ancrée dans la réalité. La performance poignante d’Emma Thompson a été inspirée par sa propre expérience de vie, puisque son mari Kenneth Branagh l’aurait trompée avec Helena Bonham Carter. C’est un fait qui contribue à rendre l’histoire de Harry et Karen d’autant plus dramatique, et d’autant plus ancrée dans la réalité.

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