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Arrival présente en avant-première les bus urbains électriques du futur, adaptés aux pandémies

Les fourgons de livraison électriques d’Arrival ont fait beaucoup de « bruit » au Royaume-Uni. Mais la startup ne compte pas en rester là et se positionne aujourd’hui sur un autre type de véhicule électrique : le bus ; mais pas n’importe quel bus.

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Une société de transport avec une vision novatrice

Auparavant, le bus électrique était en quelque sorte un héros en devenir, un paradigme plus durable pour le transport public qui pouvait aider à déplacer les masses urbaines densément réparties sans une bouffée d’émissions d’échappement génératrices de smog. Ensuite, le COVID-19 est arrivé, et toutes les formes de transport en commun sont devenues l’ennemi.

Comme la start-up londonienne Arrival n’en est qu’au début de l’élaboration de son écosystème de transport, elle profite de la pandémie pour présenter en avant-première un bus électrique plus souple qui redevient le héros du jour en offrant des possibilités de distanciation sociale à bord. Arrival était jusqu’à présent surtout connue pour ses fourgonnettes électriques, mais ce vers quoi elle tend réellement est un écosystème de transport public intégré qui comprend des fourgons, des taxis, du covoiturage, des bus, des infrastructures de recharge et plus encore.

Un transport en commun zéro émission, mais pas que !

Son bus à zéro émission sera le principal moteur de cet écosystème, offrant un moyen moderne et attrayant de se déplacer dans les villes et leurs environs. Arrival a présenté son bus en avant-première mercredi, en mettant l’accent sur la façon dont il peut être une solution pour le “nouveau normal” des transports publics.

À terme, nous devrons tous retourner au travail et à la vie quotidienne, ce qui impliquera de déterminer les moyens les plus sûrs et les plus pratiques de se rendre au travail et d’en revenir. Donc, pour l’instant, l’idée d’un bus spécifiquement axé sur “l’espace, la propreté et le bien-être dans un monde où l’on est plus conscient de l’hygiène et de l’espace personnel” sonne plutôt bien.

Un bus électrique pas comme les autres

L’annonce d’Arrival a été très dense en mots à la mode et peu détaillée, mais ses illustrations montrent un intérieur modulaire qui peut être configuré de différentes façons, des rangées de sièges pour maximiser le nombre de passagers aux options plus espacées avec des barrières physiques et un siège par rangée ou zone.

Il serait sans doute assez facile de passer d’une configuration à l’autre en réaction à l’évolution du climat de santé publique. En plus de l’idée de réduire le degré de “public” dans les transports publics, Arrival présente également un look plus épuré et plus numérisé pour son bus, avec des affichages intérieurs et extérieurs lumineux et faciles à lire qui informent les passagers sur le trajet et les arrêts à venir.

La startup veut privilégier les économies locales

Comme les autres véhicules de la famille Arrival, les bus devraient être conçus dans des micro-usines locales, là où ils seront mis en service. Arrival prévoit de construire 1 000 de ces micro-usines dans le monde d’ici 2026 et affirme avoir développé une technologie de fabrication unique pour les soutenir. Les usines apporteraient des emplois, des chaînes d’approvisionnement et des recettes fiscales dans les économies locales, plutôt que de se contenter de faire venir des véhicules construits ailleurs.

D’après la start-up, le bus coûtera au client le même prix qu’un équivalent en carburant fossile, ce qui permettra de réaliser des économies à long terme grâce à la réduction des coûts d’exploitation. Tout cela peut sembler un peu trop beau pour l’instant, mais Arrival a travaillé avec des entreprises très réputées. En janvier, elle a reçu un investissement de 100 millions d’euros de Hyundai et de Kia tout en signant un accord pour livrer 10 000 fourgons électriques à UPS.

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