3. Royaume-Uni
Le gouvernement britannique a sa propre “kill list”. Il est intéressant de noter que la plupart des cibles que l’on retrouve sur cette liste sont des citoyens britanniques. Il y a quelques années, les services de renseignement britanniques – MI5, MI6 et le siège du gouvernement chargé des communications – ont dressé une liste contenant les noms de 200 citoyens britanniques qui avaient adhéré à l’État islamique. Des centaines de citoyens britanniques ont rejoint l’État islamique à son apogée. Le chiffre réel est inconnu, mais on estime qu’il se situe autour de 700.
La Grande-Bretagne craignait que les citoyens radicalisés puissent revenir dans le pays pour lancer des attaques terroristes. Il a donc décidé d’assassiner les 200 premiers, dont 12 experts en bombes. Les services de renseignement ont transmis la liste aux commandos du Special Air Service insérés sur le territoire irakien. Les commandos étaient chargés de trouver et de tuer ces djihadistes, bien qu’ils aient été autorisés à capturer certaines cibles. Le gouvernement britannique a également pris pour cible certains djihadistes avec des drones.