Les porteurs sans aucun symptôme
Si vous étudiez les différentes pandémies de l’histoire, vous vous rendrez compte que le secret du succès du virus chinois n’est pas son taux élevé de propagation ou même de mortalité. Nous avons eu affaire à des maladies bien plus mortelles que celle-ci dans le passé ; elle n’est pas du tout proche de la peste noire ou de la grippe espagnole en termes de nombre de décès ou de taux d’infection. Elle est cependant différente à un certain point : les personnes infectées peuvent vivre avec des symptômes bénins, voire sans aucun symptôme, ce qui lui permet d’atteindre encore plus de personnes que n’importe laquelle de ces maladies.
Ce que les scientifiques ne savent pas, cependant, c’est combien de ces cas existent. À ce stade, il est clair que les infections connues ou les points chauds populaires ne peuvent pas être les seuls responsables du déluge de cas qui déferlent. Bien qu’il y ait eu de nombreux cas où des patients présentant des symptômes légers ou inexistants ont été testés positifs pour le virus, ce sont les seuls que nous avons pu tester. Les personnes souffrant d’un écoulement nasal ou d’une toux ont tendance à ne pas y voir un problème et, selon de nombreux médecins et scientifiques, ils pourraient être la principale raison de la propagation incroyablement rapide du virus.