TikTok est souvent considéré comme une application utilisée par les enfants pour partager des vidéos stupides. Mais la réalité est que TikTok est en train de devenir une plateforme majeure pour que les gens éduquent les autres à la protection de l’environnement.
Des éco-influenceurs sur TikTok
Un exemple d’éco-influenceur, Philip Aiken qui a reçu plus de 1,4 million de likes sur l’application. Pourtant ses vidéos ne présentent pas d’animaux ni de célébrités.
En fait, les messages de Phil Aiken portent sur la revalorisation de la terre. Ce jeune homme de 27 ans fait partie du nombre croissant d’utilisateurs de TikTok qui discutent des avantages de la biodiversité dans les jardins et espaces verts sur fond de sonorités virales. “Je vois ça comme planter des graines, et j’espère que ça germera et que cette personne voudra en apprendre plus”, explique Phil Aiken, connu sous le nom de Phil the Fixer sur TikTok.
La biodiversité intéresse la génération Z
Les TikToks sur la biodiversité les plus visionnés se moquent des pelouses parfaites, prônent les qualités de la mousse, apportent des explications, soutiennent les pratiques indigènes et mettent également en garde contre une extinction massive.
TikTok compte pas moins de 800 millions d’utilisateurs actifs dans le monde entier et est particulièrement populaire auprès de la génération Z. On estime que 60 % des utilisateurs sont nés dans la deuxième moitié des années 90. Les images et les vidéos continuent à atteindre de nouveaux publics lorsqu’ils sont repris sur Twitter et Facebook. Une sous-culture connue sous le nom de “grass TikTok”, qui a recueilli près de 380 millions de vues, a également fait son apparition sur l’application. Sa communauté interagit avec des contenus sur les espèces végétales.
Les médias sociaux peuvent avoir une bonne influence sur les jeunes
Le créateur Evan Phillips, qui compte plus d’un demi-million de fans, évalue différents types d’herbe et affiche des photos des jardins de ses fans ; il a même sorti des produits sur le thème de l’herbe. Casey Shultis, 18 ans, un autre créateur de contenu TikTok, estime que le confinement a encore renforcé l’engagement.
“Les gens sont assis chez eux et ont maintenant le temps d’en apprendre plus sur la biodiversité et la crise environnementale”, dit-il. “J’encourage les gens à comprendre l’importance de planter la biodiversité indigène tout en voyant la beauté qui l’accompagne”. Cette histoire montre que si nous pouvons considérer l’utilisation des médias sociaux comme une mauvaise chose pour les jeunes générations, le fait est qu’ils peuvent vraiment être une plateforme puissante pour influencer le changement.