Avant / Après le confinement : Ces impressionnantes photos sur la pollution dans le monde

Nous vivons une période sans précédent. Une grande partie de la population mondiale est en confinement chez elle, la plupart des vols ont été suspendus, l’économie tourne au ralenti et des milliers de personnes sont malheureusement décédées. Tout cela découle de la pandémie de coronavirus, mais dans ce chaos provoqué, il y a aussi des effets positifs, car la pollution de l'environnement a été considérablement réduite. Vous avez peut-être remarqué que le ciel est plus clair et l’air plus pur ; et les photos que vous allez découvrir en sont la preuve. Le National War Memorial de New Delhi, en Inde AVANT : En 2019, CNN a évoqué « des niveaux dangereux de pollution » à New Delhi, décrivant la capitale indienne comme « enveloppée » dans un nuage toxique de brouillard brun qui transperce la gorge. La photographie ci-dessous montre le National War Memorial tel qu’il était le 17 octobre 2019. APRES : Selon Reuters, New Delhi connaît actuellement "la plus longue période d'air pur jamais enregistrée". Quelques six mois seulement après la prise de vue précédente, le contraste est saisissant. La photo ci-dessus, datant du 8 avril 2020, après un confinement national de 21 jours, parle d’elle-même. L’épais brouillard constitué par la pollution a disparu, on peut désormais réellement voir la Porte de l’Inde. Los Angeles en Californie, aux États-Unis AVANT : Los Angeles est connue pour deux choses : le brouillard dû à la pollution et la circulation très dense. La photographie ci-dessous montre donc le brouillard que l’on voit habituellement dans la deuxième plus grande ville des États-Unis. APRÈS : Comme le souligne un article de Business Insider citant un rapport de CNN, Los Angeles a connu en mars le plus grand nombre de journées consécutives de bonne qualité de l’air qu'elle n'en a connu depuis au moins 25 ans. Cependant, selon Getty, on ne sait pas exactement si cela est lié à l'arrêt de la production ou à des facteurs tels que les récentes tempêtes. Sur cette photo datant du 14 avril 2020, les montagnes de San Gabriel sont visibles, ce qui n’est pas du tout le cas d’ordinaire. Milan, en Italie AVANT : La BBC rapporte que Milan a été nommée la ville la plus polluée d'Europe en 2008, mais que le smog est toujours un problème aujourd'hui. La photographie montre une vue de Milan le 8 janvier 2020. APRÈS : La pollution de l'air a chuté pendant le confinement de la ville deuxième plus grande métropole italienne. Face à ce constat, Milan envisage d'introduire un plan de réduction de l'utilisation des voitures après la pandémie pour éviter un retour à la situation d’avant l’arrivée du coronavirus, selon le journal The Guardian. En effet, la photo ci-dessus, prise le 17 avril 2020, montre une très nette amélioration de la qualité de l’air de la ville, le smog ayant disparu. New Delhi, en Inde AVANT : Lorsque l'Inde a imposé sa quarantaine de 21 jours, elle englobait 1,3 milliard de personnes, ce qui en faisait le plus grand confinement au monde, selon CNN. Sur la photo ci-dessous, on peut voir la pollution telle qu’elle était sur les bâtiments de New Delhi le 8 novembre 2018. APRÈS : La même photo, prise moins de 18 mois plus tard, le 8 avril 2020 est plus que parlante. On voit en effet que la capitale de l’Inde a été libérée de son nuage de pollution. Il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec le confinement de 3 semaines qu’a subi le pays. Selon un précédent rapport de l'Insider, il paraîtrait même que certaines régions de l'Inde ont vu l'Himalaya pour la première fois depuis des décennies. Jakarta-Nord, en Indonésie AVANT : Certains jours, Jakarta est la ville la plus polluée du monde, selon ABC. Une photo montre au premier plan un homme marchant sur l'épave d'un bateau en bois, alors que le smog couvre le ciel, le 26 juillet 2018. On peut voir en arrière-plan Jakarta-Nord qui est plutôt « embrumée ». APRÈS : Auparavant, le ciel bleu à Jakarta était le signe que de nombreux habitants de la ville partaient pour les vacances de l'Aïd al-Fitr en juin, rapporte ABC. La photo ci-dessus montre le même plan avec l’épave de bateau en bois et toujours la vue de la capitale indonésienne. On voit bien la différence entre les deux photos. La dernière a été prise le 16 avril 2020 alors que le coronavirus sévit toujours dans le monde. La rivière Yamuna, en Inde AVANT : Le New York Times a relaté que selon un rapport publié par Greenpeace et IQAir AirVisual (éditeur de logiciels collectant les données disponibles sur la qualité de l’air), l'Inde compte 15 des 20 villes dont l'air est le plus pollué en 2019. C’est effectivement ce que l’on peut constater sur cette photo de la rivière Yamuna prise en mars 2018. APRÈS : New Delhi n'a pas connu un ciel aussi clair et un air aussi pur depuis des décennies. "Je regarde le ciel assez souvent et j'apprécie son bleu depuis mon balcon", a déclaré un professeur d'anglais à la retraite au New York Times. Sur le cliché ci-dessus pris le 8 avril 2020, on voit bien la différence. Après seulement 21 jours de confinement dû au coronavirus, la vue de la rivière Yamuna est bien plus claire, le smog a laissé place à un joli ciel bleu. Le Grand Canal de Venise, en Italie AVANT : A Venise, en Italie, les voies navigables à fort trafic étaient généralement sombres. C’est ce que l’on peut observer sur le cliché ci-dessous pris le 6 janvier 2018. Une brume épaisse envahissait la ville des amoureux. APRÈS : En mars 2020, des photos ont été prises des canaux qui semblaient si clairs que l'on pouvait en voir le fond. Cependant, le maire de la ville de Venise a déclaré à CNN que cela était dû au fait que "la circulation sur les canaux était moins dense, ce qui permettait aux sédiments de rester au fond". Probablement que cela ajoué un rôle, mais cela n’explique pas que sur la photo ci-dessus, prise le 17 avril 2020, la brume ait complètement disparue. Jakarta, en Indonésie AVANT : La pollution atmosphérique de Jakarta était si grave que le Guardian rapporte qu'un groupe d'activistes locaux a décidé de poursuivre le gouvernement indonésien pour qu'il prenne des mesures. Il suffit de regarder cette photo prise le 4 juillet 2019 pour voir l’ampleur de la pollution. APRÈS : Selon le Jakarta Post, l'Agence de l'environnement de Jakarta a fait état d'une amélioration de la qualité de l'air après la mise en place de restrictions sociales fin mars, avec le confinement. Sur la photo ci-dessus prise le 16 avril 2020, on peut effectivement observer une très nette amélioration de la qualité de l’air à Jakarta, suite au confinement dans le pays. Les mesures de limitation des transports publics et d’arrêt des activités industrielles a apporté un grand bol d’air frais à l’Indonésie Pylônes électriques à New Delhi, en Inde AVANT : L'air de New Delhi est tellement pollué qu'on peut le voir depuis l'espace, selon USA Today. Sur la photo ci-dessous, prise le 30 octobre 2019, on voit des oiseaux au premier plan et des pylônes électriques en arrière-plan. Il est assez évident que le niveau de pollution de l’air est très important. APRÈS : CNN fait état de niveaux beaucoup plus faibles de particules microscopiques nocives (PM 2,5) et de dioxyde d'azote après le confinement pour ralentir la propagation du Covid-19. À New Delhi, les PM 2,5 ont diminué de 71 % en une semaine. La photo ci-dessus a été réalisée le 13 avril 2020, donc après les mesures restrictives dues au coronavirus. Les pylônes électriques apparaissent beaucoup plus clairement sur ce cliché que sur celui pris en octobre 2019. Islamabad, au Pakistan AVANT : Une publication locale rapporte que la qualité de l'air déjà médiocre d'Islamabad se détériore en raison de l'augmentation du nombre de voitures, ainsi que des aciéries. La photo ci-dessous est prise depuis le point de vue Daman-e-Koh à Islamabad, au Pakistan, le 3 août 2017, confirme ce rapport. APRÈS : La qualité de l’air à Islamabad est en nette amélioration. Il est plus que légitime de penser que c’est grâce à une diminution du trafic induite par le confinement, que la visibilité s'est nettement améliorée dans le pays. Une autre photo (ci-dessus), également réalisée depuis le point de vue Daman-e-Koh à Islamabad, au Pakistan, le 20 avril 2020, parle d’elle-même. La vue est bien plus dégagée qu’elle ne l’était trois ans auparavant.

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