in

Coiffure : les 30 pires coupes qui ne doivent surtout pas revenir à la mode

Le “Shag”

La coupe de Jane Fonda dans le film Klute de 1971 a inspiré les femmes du monde entier à prendre une paire de ciseaux et à obtenir un carré à la géométrie variable, plus unisexe que féminin. Cette coupe est devenue populaire parce qu’elle reflétait l’évolution des temps. Les femmes étaient moins soucieuses d’être féminines et de respecter des normes fatiguées et plus intéressées par la redéfinition de leur rôle dans la société. Pour Jane Fonda, se faire couper les cheveux a été un moment décisif dans sa vie. “C’était ma première révélation en matière de cheveux”, écrit-elle dans ses mémoires, My Life So Far. “Les cheveux m’ont gouverné pendant de nombreuses années”, écrit-elle dans le livre.

Publicité

“Les hommes de ma vie les aimaient longs et blonds.” En les coupant en une coupe inspirée du punk, elle revendiquait une autonomie sur son apparence et faisait quelque chose pour elle-même plutôt que pour les autres. Grâce à ce message puissant, les femmes se sont senties inspirées de suivre le mouvement. La coupe allait devenir synonyme de deux autres moments qui allaient changer la vie de Fonda. Klute allait devenir le film qui a valu à l’actrice son premier Oscar, prouvant qu’elle n’avait pas besoin de longues mèches blondes pour se faire remarquer à Hollywood. Et elle portait aussi le shag sur sa première photo d’identité judiciaire, où elle a été arrêtée pour avoir protesté à Cleveland.

Publicité