Découvrez comment avoir des seins en pleine forme en 11 conseils

Garder vos seins en pleine forme va au-delà des mammographies régulières. L'alimentation et l'exercice physique, la gestion du stress, la peau délicate des seins et beaucoup de soutien, tout cela contribue à assurer le bien-être de votre poitrine. Nous avons consulté un chirurgien et un gynécologue mammaire de renom, ainsi que les dernières études, pour vous proposer 11 stratégies essentielles pour combattre la douleur, vous sentir à l'aise et réduire le risque de cancer du sein. Faites du sport plus intelligemment L'exercice est bon pour la santé, vous le savez. Mais combien faut-il en faire pour prévenir le cancer du sein ? Une récente étude de Cancer, Epidemiology, Biomarkers & Prevention a démontré que 150 minutes d'exercice d’aérobie de niveau modéré par semaine suffiraient. En effet, cinq séances de 30 minutes seraient suffisantes pour réduire les biomarqueurs et des substances dans votre corps (y compris les hormones œstradiol, œstrone et insuline) qui indiquent que vous avez un risque plus élevé de développer un cancer du sein. Pas besoin de passer en mode "mutant" pour obtenir de meilleurs résultats. Les chercheurs n'ont constaté aucune amélioration supplémentaire des biomarqueurs avec 300 minutes d'exercice par semaine à haute intensité aérobique. Soutenez vos seins Vos seins se dirigent vers le sud ? Si vous ne les soutenez pas correctement avec un soutien-gorge bien ajusté, le tissu mammaire délicat des seins commencera à s'étirer et à descendre plus tôt que prévu. On estime que 80 % des femmes ne portent pas la bonne taille de soutien-gorge. Faites donc mesurer votre soutien-gorge au moins une fois par an (la taille du soutien-gorge peut fluctuer en fonction de la perte ou de la prise de poids). De plus, assurez-vous que vos soutiens-gorge de sport sont à la hauteur. S'ils sont usés et ont perdu de leur élasticité, ils ne font pas leur travail, qui consiste à empêcher le tissu mammaire de s'étirer vers le bas lorsque vous bougez. Remplacez les soutiens-gorge de sport tous les six mois environ. Contrôlez votre poids Le surpoids est un facteur de risque bien connu de cancer du sein post-ménopausique, mais il est maintenant prouvé qu'un risque accru est réversible si vous perdez du poids. Dans une analyse récente, les chercheurs ont mis en commun les données de dix études prospectives portant sur plus de 180 000 femmes de 50 ans. Les résultats ont montré que les femmes qui ont perdu du poids ont un risque plus faible de cancer du sein que celles dont le poids est resté le même. L'effet était plus important pour les personnes en surpoids et obèses. Celles qui avaient perdu du poids et qui avaient maintenu leur perte de poids présentaient le risque le plus faible de tous. Mais même le fait de ne perdre que 1,5 kg suffisait à réduire le risque. Apprenez à connaître vos seins L'American Cancer Society (ACS) ne recommande pas l'auto-examen des seins de nos jours, car il n'y a guère de preuves de son utilité. La plupart des cancers sont détectés en raison de symptômes, et non de ces examens de routine. De plus, ils peuvent susciter la panique et des examens inutiles. "Le nouveau terme est la conscience de ses seins", ou simplement le fait de connaître ses seins, explique Mary Jane Minkin, M.D., professeur clinique au département d'obstétrique, de gynécologie et de sciences de la reproduction de la Yale School of Medicine. Il est important de savoir de quoi ils ont l'air et comment ils se présentent normalement, afin de pouvoir détecter tout changement. Si vous préférez faire des auto-examens réguliers, ne laissez pas l'ACS vous arrêter. Faites votre auto-palpation simplement juste après vos règles, quand les seins sont moins grumeleux, explique le Docteur Minkin. Ne négligez pas la peau de vos seins Nous passons beaucoup de temps à nous inquiéter de ce qui se passe à l'intérieur de nos seins. Du coup, nous oublions de prendre soin de leur extérieur. La peau des seins devient sèche et sensible, et vous démange, tout comme le reste de la peau. Et parce qu'elle est plus fine et plus délicate que d'autres zones, elle est également sujette aux crevasses et aux irritations. Pour une peau plus douce, hydratez vos seins tous les jours et, lorsque la peau de votre poitrine est exposée, appliquez un écran solaire pour éviter que le collagène et l'élastine ne se dégradent davantage sous l'effet des rayons nocifs du soleil. Faites un Happy Hour, pas un Happy Night Je ne veux pas être rabat-joie, mais la consommation d'alcool est un facteur de risque bien connu du cancer du sein. En effet, même la consommation régulière de deux verres d’alcool par soirée peut augmenter le risque de cancer du sein, dit le Dr Minkin. Pourquoi ça ? Parce qu’on pense que l'alcool augmente les taux d'œstrogènes dans votre corps, ce qui peut contribuer au cancer du sein à récepteurs hormonaux positifs. Il n'est pas pour autant nécessaire de proscrire totalement l’alcool, mais pour en consommer en toute sécurité, il faut s'en tenir à un seul verre par jour, soit 35 cl de bière, 15 cl de vin ou 4 cl d'alcool fort. Évitez le soda Nous savons que les boissons sucrées peuvent contribuer à l'obésité, et que l'obésité est à elle seule un facteur de risque de cancer du sein. Mais il existe maintenant un lien plus direct entre les boissons sucrées et le cancer que l’obésité. En effet, une étude récente publiée dans The BMJ (British Medical Journal) a révélé que la consommation de 100 ml par jour de boissons sucrées (soit moins d'une canette de soda) entraîne une augmentation de 18 % du risque global de cancer et de 22 % le risque de cancer du sein. Donc pensez-y et éviter de boire une canette de soda à chaque fois que vous avez une petite soif. Renseignez-vous sur l'histoire de votre famille Des antécédents de cancers du sein et des ovaires de part et d'autre de la famille peuvent augmenter votre risque de développer un cancer du sein. Et si vous avez de solides antécédents familiaux (un parent au premier degré comme votre mère, votre sœur ou votre enfant, ou plusieurs parents au second degré comme une grand-mère ou une tante), vous pourriez envisager de subir un test génétique pour savoir si vous êtes porteur de la mutation du gène BRCA. Mais ce ne sont pas les seuls cancers à noter : "Si des membres de votre famille sont atteints d'un cancer du côlon, d'un cancer du pancréas ou d'un mélanome, vous devriez également envisager un test génétique", déclare le docteur Sarah Cate, chirurgien du sein à l'hôpital Mount Sinai de New York. "Ces cancers sont également liés au gène BRCA". Réduisez votre stress Nous savons que le stress ne fait pas de bien à l'organisme, mais jusqu'à récemment, il n'y avait pas beaucoup de données le reliant au cancer du sein. Dans une étude réalisée sur des souris en 2019 et publiée dans le Journal of Clinical Investigation, les chercheurs ont découvert que le stress chronique faisait monter l'hormone épinéphrine, qui stimulait alors une enzyme appelée lactate déshydrogénase qui joue un rôle dans la réponse à la fuite ou au combat du stress. Une trop grande quantité de cette enzyme déclenchait les cellules souches du cancer du sein. Il est évident que les rongeurs et les humains ne sont pas les mêmes, mais les chercheurs pensent que c'est un premier pas pour comprendre comment le stress chronique peut affecter le cancer du sein. Utilisez des compléments alimentaires Si vos seins deviennent kystiques et sensibles avec vos fluctuations hormonales mensuelles, le Dr Minkin propose un groupe de vitamines et de compléments qui peuvent aider à soulager la gêne. Ces compléments devraient être pris selon une base de données témoins à raison de : 100 mg de vitamine B6, qui semble freiner les effets de l'hormone prolactine, qui peut stimuler les seins ; 200 unités par jour de vitamine E ; et deux capsules d'onagre (500 unités par capsule) pour aider au métabolisme des acides gras. Ce "cocktail" de vitamines semble aider mes patientes qui présentent des modifications mammaires fibrokystiques importantes et gênantes", dit-elle. Prenez de la vitamine D (en toute sécurité) La vitamine dite "vitamine du soleil" pourrait jouer un rôle dans la prévention du cancer du sein. Les chercheurs ont déjà établi un lien entre de faibles niveaux de vitamine D et un risque accru de cancer du sein. De plus, une étude récente suggère que des taux élevés peuvent en fait réduire le risque. Vous pouvez obtenir de la vitamine D par l'exposition au soleil, mais comme cela peut provoquer un cancer de la peau, les experts suggèrent d'absorber votre dose par le biais d'aliments et de compléments alimentaires. Les aliments riches en vitamine D comprennent les poissons gras tels que le saumon, les jaunes d'œufs, le fromage et le lait. Si vous préférez prendre une pilule, la recommandation actuelle de supplémentation pour les adultes est de 600 UI, et de 800 UI pour les plus de 70 ans.

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